Evolution de l’or : La Chine aussi s’en mêle
Un nouveau facteur de stagnation vient s’ajouter à la donne, et il est de taille ; la Chine, premier consommateur mondial de métal jaune fraîchement couronnée l’année dernière, connaîtrait actuellement une baisse relative de sa demande.
Les analystes de Commerzbank rapportent en effet, reprenant la China Gold Association, que « la demande chinoise demeure aux abonnés absents : au 1er semestre (…) la demande de métal jaune de l’Empire du Milieu a baissé de 19% à 569,5 tonnes, la chute de la demande de lingots (– 62% à 105,6 tonnes) n’étant pas compensée par la hausse de la bijouterie (+ 11% à 426,2 tonnes) ». L’organisation professionnelle a également révélé que la production aurifère du pays aurait « sur la même période, augmenté de 9,5% à 211 tonnes ». Bref, en d’autres termes, les importations chinoises d’or sont en repli.
Côté facteur géopolitique, les tensions persistent, notamment en Ukraine, où « les rebelles ukrainiens pro-russes, soupçonnés d’être à l’origine du tir qui jeudi dernier a abattu le vol civil Malaysia Airlines MH17, auraient également ‘descendu’ hier deux avions d’attaque au sol Su-25 de l’armée ukrainienne ». Ces tensions viennent renforcer les doutes (et accusations) grandissantes –mondiales et particulièrement occidentales et américaines- qui entourent le rôle joué par Moscou dans ces opérations. Et les puissances européennes ne sont pas en reste pour accuser ouvertement la Russie. Les experts rapportent en effet que « la chancelière allemande, Angela Merkel, est sortie de sa réserve et appelle maintenant à des sanctions rapides et substantielles (de la part de l’Union européenne) contre l’économie russe ».
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