L’or renforce ses positions haussières
L’un des véritables piliers du marché tarde pourtant à afficher sa performance habituelle ; le volet de la demande physique mondiale est en stagnation plus ou moins prononcée, depuis le début de l’année, peinant à apporter le soutien solide qu’il représente inconditionnellement pour le marché aurifère. Mais les experts sont confiants, rappelant que la saison estivale devrait faire pencher la balance à nouveau du bon côté. Certes ; les chiffres, publiés à ce jour, concernant le marché de la demande physique sont pour le moins décevants. Les rapports officiels dévoilent qu’au premier semestre, « les importations d’or de l’Inde, deuxième marché pour le métal jaune après la Chine, ont chuté à 150 tonnes contre 650 tonnes environ un an plus tôt ». En l’absence de ce pilier central, le métal jaune a tout de même pu compter sur le soutien d’un autre sempiternel facteur de hausse ; la crise, -en l’occurrence, géopolitique- qui a naturellement redoré son blason (légèrement terni, depuis l’année dernière) de valeur refuge. Du coup, après quelques semaines de stagnation, le marché aurifère reprend du service et accumule à nouveau les gains, au fil des séances, usant des crises russo-ukrainienne et irakienne pour briser déjà la résistance des 1 300 dollars l’once. Du coup, même le calme précaire après la tempête de la crise irakienne n’a pas réussi à pénaliser le prix de l’once, et les analystes soulignent que « les investisseurs spéculatifs viennent d’accroître sensiblement leurs positions haussières sur le métal jaune ».
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