Du Québec au Sénégal : L’or, un minerai qui rapporte !
En dépit d’une évolution boursière qui n’est pas toujours stable, le métal jaune continue à afficher une performance de haut niveau, tant sur le plan du marché physique que minier. En 2014, deux pays –entre autres- ont particulièrement profité de cette belle performance ; le Québec et le Sénégal. Côté montréalais, c’est le groupe Gold Bullion Development Corp qui remporte la palme, avec le projet Granada dont la nouvelle phase Rolling Start devrait permettre au fameux groupe de récupérer 73 585 onces d’or pendant sur une durée de trois années, « soit 22 669 onces la première année, 27 556 onces la deuxième et 20 361 onces la troisième ». Par ailleurs, la Gold Bullion avait également annoncé, il y a quelques semaines, son intention de « poursuivre des activités de forage au nord de la zone LONG Bars », élément qu’elle estime « principal pour le projet Granada ». D’après les estimations du groupe, le projet aurait le potentiel de ramener 1,2 million d’onces d’or, « à des teneurs allant de 3,0 à 4,2 grammes d’or par tonne de minerai ». Côté sénégalais, un rapport établi par l’agence nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), et intitulé ‘La balance des paiements et position extérieure globale‘, vient de révéler que les exportations aurifères avaient rapporté, durant l’année 2012, plus que n’importe quel autre produit au pays, même si les rapports officiels précisent bien que ces revenus sont essentiellement allé gonfler les comptes des entreprises et groupes miniers, ainsi que les orpailleurs exploitant les mines. Le Trésor Public a, quant à lui, empoché quelques redevances à peine notables. Rappelons ici que le Sénégal représente une force grandissante du marché de la production aurifère, dans la mesure où l’or arrive désormais en tête des produits d’exportation (sur le plan des revenus financiers).
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