Attentisme autour de la réunion FOMC
Face à la nouvelle vague de statistiques et rapports économiques américains (dont, notamment, la hausse de 0,6% de la production industrielle US en mai, ainsi que l’accélération de l’activité manufacturière new-yorkaise au mois de juin), les marchés demeurent de glace. Les regards sont encore obstinément tournés vers la FED et son comité de direction de politique monétaire. Les observateurs d’Aurel BGC prévoient de voir Janet Yellen, présidente de la réserve fédérale américaine, « éviter toute indication sur le timing de la première hausse », anticipant « encore un discours très accommodant (…) et une réaction positive des marchés à court terme ». Un tel scénario demeure toutefois peu probable, dans la mesure où la plupart des analystes des marchés s’attendent à une poursuite de la réduction des achats d’actifs opérés par l’institution dans le cadre du QE3 (qu’elle a maintenu depuis la crise économique de 2008), programme d’assouplissement monétaire auquel le FOMC avait mis un terme, au mois de mars 2014. La nouvelle avait, rappelons-le, provoqué une vague de mécontentement et de prudence sur l’ensemble des marchés financiers et économiques, traduisant la déception des opérateurs et leurs inquiétudes quant au timinig (jugé prématuré) de l’opération de sévérité monétaire. En tout cas, lorsque la FED aura fini de monopoliser l’attention, les deux dernières séances de la semaine devraient apporter leur propre lot d’indicateurs relativement importants ; les chiffres de la construction résidentielle US, l’inflation, l’indice “Philly FED“, ainsi que les indicateurs avancés du Conference Board.
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