L’or incapable de tenir la barre des 1 300, mais…
Le poids de la conjoncture économique euphorique est un lourd fardeau qui empêche manifestement le métal jaune de tenir un palier qui demeure dérisoire, comparé aux records dont déborde l’histoire du marché aurifère. Pourtant, en dépit d’une actualité économique jonchée de nouvelles encourageantes et optimistes en tout genre, les experts de Saxo Banque estiment que la conjoncture géopolitique reste, quant à elle, largement favorable à un rebond haussier de l’or. Ils rappellent en effet que « la Russie n’a pas l’intention d’envoyer des troupes en Ukraine », un pays qui –rappelons le- est au bord de la guerre civile, « ce qui empêche la tenue d’élections légitimes selon le ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov ». Pour l’équipe d’analystes, « le regain de tension en Ukraine avec les conflits armés qui déstabilisent l’Est du pays ainsi que la hausse de demande d’or physique en Chine, le plus gros consommateur mondial devant l’Inde, ont été des facteurs haussier pour l’or ». Par ailleurs, les regards restent également braqués sur la prochaine réunion du conseil des gouverneurs de la banque centrale européenne et des annonces qui s’en suivront. Mario Draghi avait en effet parlé de certaines mesures non conventionnelles, même si, à l’heure actuelle, les courtiers demeurent méfiants, sachant que la banque centrale de Francfort a assuré qu’elle « attendrait les prochains chiffres de l’inflation avant de se déterminer ». De leur côté, les experts de la Société Générale estiment que « pour qu’un QE soit lancé, il faudrait que les anticipations d’inflation à moyen terme reculent sensiblement, probablement sous la barre des 1%, ce qui est peu probable ».
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