Marchés : Un calme étonnant
Difficile de trouver une explication plausible à la léthargie actuelle des marchés d’investissement. Après une semaine économique au calendrier très chargé (rendez-vous successifs de la FED, résultats de l’emploi américain, réunions de la BCE..), les principales places boursières mondiales étaient sensées réagir –dans un sens ou dans l’autre- à l’avalanche de résultats, événements et autres facteurs ayant jonché le parcours vertigineux de la semaine dernière. Pourtant, au commencement de cette nouvelle semaine boursière, les marchés d’investissement peinent clairement à afficher une quelconque réaction, et les observateurs évoquent à l’unanimité une « panne d’inspiration » des investisseurs, faute d’une meilleure explication. C’est, par exemple, le cas de la Bourse de Paris qui, en dépit d’un « gain hebdomadaire de 0,4% affiché à l’issue de la journée de vendredi, (…) vient d’aligner trois semaines de quasi-stagnation autour des 4.477 points ». D’autres experts rappellent même que « le CAC 40 n’a rien gagné depuis le 4 avril dernier et toutes ses variations se sont inscrites entre 4.350 et 4.500 points au cours des six dernières semaines ». Pourtant, l’ensemble des analystes s’attendaient à voir la faiblesse de l’euro face au billet vert offrir aux opérateurs le « catalyseur haussier » qui leur permettrait d’aller « pulvériser les plus hauts annuels ». Il ne reste plus qu’à espérer que la publication des chiffres de l’inflation et l’estimation du PIB de 1er trimestre dans la zone euro (prévue ce jeudi), offrira les « premiers “market movers” de la semaine ».
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