Des marchés confus, au cœur d’une semaine décisive
Le fait en aura étonné plus d’un (expert) et pourtant, la simple annonce du chiffre des promesses de vente de maisons neuves US (par la National Association Realtors) –une publication qui est loin d’être majeure ou décisive- a suscité une réaction disproportionnelle de la part des investisseurs. Certes, entre le chiffre escompté (-14,5%) et celui –officiel- annoncé (+3,4%), la marge est considérable. Mais les marchés accueillent rarement avec un tel excès de joie ce type de nouvelle. Par contre, c’est dans l’effet ‘pénalisant’ qu’ont eu les « rumeurs de tensions en Ukraine » que les observateurs ont trouvé pure logique. Par ailleurs, fidèle à ses prémices, annoncées lundi, cette semaine est en train d’offrir une foule de résultats et rapports susceptibles d’orienter les marchés. Et c’est l’annonce des chiffres relatifs à la croissance économique britannique (jugée « vigoureuse ») qui mène pour l’instant la danse, guidant les opérateurs vers la hausse. Pour Brenda Kelly, stratégiste de marchés en chef chez IG, « les marchés préfèrent enjamber la montée en puissance des sanctions américaines et européennes contre la Russie et ses effets potentiels ». Rappelons en effet que le PIB du Royaume Uni s’est « accru de 0,8% au premier trimestre 2014 par rapport au dernier de 2013 », et qu’il « n’est plus qu’à 0,6% de son pic du premier trimestre 2008 ». Viennent enfin s’ajouter à la donne les publications trimestrielles de quelques géants des marchés internationaux qui devraient également avoir un impact direct sur les développements –en montagnes russe- de la semaine.
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