La crise ukrainienne plombe les marchés

C’est avec une humeur relativement maussade que les principales places boursières mondiales accueillent actuellement les nouvelles ‘du front’ russo-ukrainien. Car la situation est bel et bien sur le bord d’une véritable guérilla dont la menace seule suffit manifestement à plomber les marchés financiers. Des deux côtés de l’Atlantique, l’heure est au recul. Les marchés européens, par exemple, affichent une baisse unanime ; « l’indice CAC 40 abandonne 0,4% à 4459,8 points. Au même moment, Francfort perd 0,7% et Londres cède 0,3%. L’indice Euro STOXX 50 des valeurs vedettes de la zone euro lâche 0,6% ». Côté américain, le Dow Jones et le Nasdaq s’en sortent légèrement mieux, mais n’arrive pas pour autant à marquer une quelconque hausse. Les bourses US maintiennent à peine le cap de la stabilité. La possibilité d’une nouvelle crise géopolitique (cette fois-ci, sur terrain) entre Russie et Ukraine  inquiète également les experts qui y voient une nouvelle occasion de recommander la méfiance aux investisseurs. C’est par exemple le cas des analystes de Barclays Bourse qui soulignent que « la situation géopolitique en Ukraine et en Russie justifie notre prudence à très court terme, sans remettre en cause notre sentiment haussier à moyen terme ». Un avis très partagé qui traduit bien la confusion généralisée des marchés et de leurs observateurs. En tout cas, avec le rapprochement progressif des troupes russes des frontières ukrainiennes et « la menace de nouvelles sanctions des puissances occidentales contre Moscou », l’heure est effectivement à la prudence.

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