Les opérateurs en quête d’indicateur, sur fond d’incertitudes globales
C’est désormais officiellement confirmé ; la FED réduira bientôt ses injections monétaires mensuelles et massives –destinées à soutenir l’économie américaine- de 10 nouveaux milliards de dollars, les ramenant ainsi à une béquille modérée de l’ordre de 55 milliards de dollars. Mais l’annonce la plus importante demeure celle, insinuée par Janet Yellen –président de la réserve fédérale américaine-, concernant un « premier relèvement des taux quelque part autour de juin 2015 ». Des taux qui naviguent actuellement dans un plus bas historique de 0-0,25%, un niveau ainsi maintenu, depuis le 16 décembre 2008. Pourtant, cette décision avait été une énorme surprise, au moment de son annonce, la semaine dernière. Car si le FOMC estime la reprise US suffisamment solide pour justifier de telles mesures excessivement optimistes, les observateurs et experts du marché demeurent, quant à eux, largement sceptiques à ce sujet, à l’image des analystes de Citi qui sont loin d’écarter le spectre de la crise russo-ukrainienne. L’équipe d’experts rappellent en effet que « les sanctions prises par les Etats-Unis à l’encontre des dirigeants russes se sont révélées plus lourdes qu’anticipé, ce qui augmente les risques de représailles de la part de Moscou ». Par ailleurs, les observateurs des marchés semblent actuellement unanimes sur la certitude que le « potentiel haussier des principales places boursières est épuisé », dur fond d’une pression vendeuse persistante.
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