Les marchés en quête d’indicateurs solides
Bien que les opérateurs ne semblent pas pressés, pour l’instant, de trouver direction, l’heure de la décision s’imposera bientôt et les investisseurs devront alors trouver un point d’appui pour les orienter. Et ce sera une tâche assez difficile, dans la mesure où tout pointe, actuellement, vers une nette tendance attentiste. Au lendemain d’un vote largement protesté en Crimée (95% des suffrages étaient en faveur d’un rattachement à la Russie), les opérateurs préfèrent clairement attendre de voir l’issue finale de ce dossier géopolitique international. Côté US, la réserve fédérale américaine vient de publier un rapport officiel révélant que la production industrielle US avait évolué dans le bon sens de l’ordre de 0,6% (mois de février), « malgré l’intensité du froid polaire qui a balayé le pays en début d’année ». Par ailleurs, les experts de la banque française Natixis notent que « le rebond de la production manufacturière s’est montré bien réparti, et pas seulement tiré par le secteur automobile ». Côté européen, les observateurs s’attendent à ce que l’inflation dans la zone euro garde un niveau relativement bas, tout au long des mois à venir (jusqu’à la fin 2014), « avec en moyenne 1% en 2014 et 1,3% en 2015, après un taux de 1,4% l’année dernière ». Les experts justifient essentiellement ces prévisions par « l’absence d’effet adverse sévère de facteurs géopolitiques comme l’Ukraine sur les marchés financiers ».
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