L’évolution mitigée de l’or, entre emploi US et Ukraine

Parmi les raisons –nombreuses et variées- évoquées par les spécialistes des métaux précieux, pour expliquer la récente hausse de l’or, on entend naturellement beaucoup parler de LA crise géopolitique du moment ; le fameux et inextricable conflit russo-ukrainien. Les experts justifient en effet l’envolée de la semaine, au sein du marché aurifère, à la reprise des hostilités froides entre Kiev et Moscou, qui auraient hissé le cours du métal jaune, en début de semaine, vers un plus haut hebdomadaire et mensuel (du jamais vu depuis le début du mois d’octobre 2013) de presque 1 355 dollars l’once. Les analystes de Commerzbank soulignent d’ailleurs, à l’image de l’ensemble de leurs homologues, que « la hausse du prix (de l’or) a été causée par la hausse des tensions entre la Russie et l’Ukraine, qui a provoqué une plus grande demande pour l’or en tant que valeur refuge ». La performance impressionnante de la relique barbare n’aura tout de même pas duré, plombée essentiellement par les derniers chiffres de l’emploi US, puisque le Département de l’Emploi américain vient de publier un rapport officiel annonçant que « les créations d’emplois aux États-Unis en février ont affiché une hausse plus forte que prévu, avec 175 000 nouveaux emplois contre 163 000 attendus », avec toutefois une note négative en provenance du volet du chômage dont le taux « est légèrement remonté, à 6,7% contre 6,6% en janvier ».

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