L’or en hausse, soutenu par un nouvel acteur clé
Ayant dépassé les 1 330 dollars l’once, le métal jaune vise désormais le palier psychologique des 1 350 dollars, sur fond d’incertitudes tant générales (marché économique, dans sa globalité) que focalisées (concernant le marché des métaux précieux). En tout cas, avec ce nouvel exploit, l’or récupère ses pertes relatives encaissées au début de la semaine dernière, profitant d’une vague de confusion qui traverse actuellement la planète économique, dans l’attente d’un déclencheur et/ou indicateur conséquent. Pour l’heure, les analystes d’ANZ expliquent la hausse de l’or par l’habitude des acheteurs à se réveiller « toujours après les phases de baisse », donnant lieu à ce type de rebond. Ils rappellent toutefois que « les primes présentées par l’or vendu en Chine sont basses, ce qui indique une faible demande asiatique au niveau de cours actuel ». De leur côté, les experts de Commerzbank soulignent l’arrivée, sur le marché aurifère, d’un (nouveau) géant ; la Suisse. En effet, les derniers rapports officiels du pays révèlent que, durant le mois de janvier, la Suisse « a exporté environ 85 tonnes d’or vers la Chine, soit près de la moitié de l’or sorti de la Confédération helvétique ». Rappelons d’ailleurs que la Suisse est loin d’être un producteur de métal jaune, mais qu’elle détient « d’importantes capacités de raffinage -en transformant, schématiquement, de ‘gros‘ lingots en produits plus petits- à la qualité reconnue, et le pays est aussi une ‘plaque tournante’ du négoce de matières premières ».
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