Scandale VOLKSWAGEN : Des soubresauts successifs

A l’aube d’une nouvelle ruée vers l’or ?

La « negative equity », une expression qui jusque là, assez méconnue par le public français, prend pourtant tout son sens au fur et à mesure que les conséquences de la crise économique et financière deviennent plus tangibles. Il s’agit en fait d’une appellation anglo-saxonne, qui doit sa notoriété à la crise des subprimes aux Etats-Unis. Elle désigne la diminution de la valeur d’un actif acheté par rapport à la valeur initiale empruntée pour son achat. C’est une situation de krach ni plus ni moins, à laquelle il serait difficile d’échapper vu le contexte actuel ! Les chiffres de la croissance, de l’inflation et du chômage peinent à émerger, et le rythme de progression des prix des actions parait pour le moins surprenant ! A ce titre, Jean-Michel Rocchi, professeur affilié de Finance à l’université de Paris-Dauphine, met l’accent sur l’inquiétude des investisseurs américains, qui font le rapprochement entre la situation actuelle et celle de 2007. Ces derniers sont conscients que ce marché haussier est principalement alimenté par la générosité de la Fed depuis cinq années, et que l’économie américaine à l’air de redémarrer grâce à l’endettement ! Les coûts de crédit sont tellement faibles, que le critère de solvabilité des entreprises n’est même plus pris en considération pour la contraction d’un prêt et les actions sont pour la plupart, surévaluées ! Le ratio PEG (Price/Earning to Growth), qui détermine la relation entre le prix d’une action, le bénéfice par action (BPA) et la croissance escomptée des bénéfices d’une entreprise cotée en bourse, a une valeur supérieure à 1 aux Etats-Unis. Ce ratio introduit par Peter Lynch (vice-président de Fidelity Management & Research, leader mondial de la gestion d’actifs) montre clairement que les actions américaines sont surcotées ce qui n’est en revanche pas le cas pour les actions japonaises. Partant de ce fait, J.M Rocchi estime que les marchés asiatiques et même allemands, seront plus attractifs en 2014. Pendant ce temps là, la Fed continue de resserrer sa politique monétaire, faisant passer son programme de rachat mensuel, de 75 à 65 milliards de dollars d’actifs faisant comme si tout allait bien ! Au dernier acte, Ben Bernanke, certes motivé par l’inversion de la courbe du chômage, apparemment plus rapide que prévue, ne comptait toujours pas relever le niveau des taux. Plus déconcertant encore, celui-ci préconise leur maintient à un niveau proche de zéro, même avec un taux de chômage en dessous des 6,5 % ! Il est inutile de dire que cette recommandation n’a pas du tout réjouit les principaux concernés et pour cause ! D’un côté la Réserve fédérale tente d’éloigner les craintes éprouvées par les investisseurs de voir apparaître des bulles boursières, et de l’autre, elle continue de stimuler le crédit. Autant dire que l’on assiste là à une mise en scène de schizophrénie à l’état pur ! Rappelons qu’en 2013, les investisseurs se sont débarrassés de tout leur or pour se positionner sur le marché boursier ce qui a d’ailleurs, provoqué la chute des cours du métal jaune. Le grand danger, c’est qu’aujourd’hui, dans le cas d’une probable « negative equity », ils n’auront plus de quoi couvrir leurs pertes suite à une dégringolade certaine des actions. Les cours de l’or demeurent stables pour le moment mais en réalité il y a de fortes chances qu’ils explosent, du fait des vertus protectrices et indiscutables du métal précieux qui provoquera une nouvelle fois, une nouvelle ruée, des investisseurs… ! L’histoire se répèterait-elle ?

(Sources :24hgold/Les Echos/Atlantico)

Retour
Notre rédaction est constituée de membres experts dans les métiers de l'économie et la gestion, des Responsables d'agence Comptoir National de l'Or, des analystes financiers qui publient régulièrement des études sur les politiques des banques centrales, le cours de l'or, prix de l'or, cours de l'argent, prix de l'argent, cours du platine, cours du palladium,... la situation en zone euro et l'impact de la stratégie monétaire de la FED. Notre équipe scrute également une information plus généraliste à la recherche d'actualité "pépite" à vous partager. Depuis 5 ans, nous avons publié un peu plus de 4000 articles qui s'adressent à un public large et varié ayant pour objectif de satisfaire votre curiosité et de partager avec vous une certaine fascination pour le métal jaune, le rachat d'or, et pour ceux qui veulent investir dans l'or, vendre leur or tout simplement en savoir plus... Pour tous vos achat or et argent, n'hésitez pas à prendre rendez-vous dans l'un de nos nombreux comptoirs.

Trouvez votre comptoir le plus proche

Le Comptoir National de l’Or dans la presse

TF1 M6 Le Parisien France 5 Le Monde RTL Les Echos
Venez découvrir notre application mobile
image/svg+xml
Nous contacterContactNous appelerAppelPrendre rendez-vousRDVTrouver un comptoirComptoir