Sur les marchés, l’heure est à la consolidation
L’ensemble des principaux marchés financiers internationaux semble actuellement traverser une phase de correction plus ou moins sévère. Au terme de la semaine dernière, l’atmosphère boursière était grisâtre, plombée par des inquiétudes justifiées concernant un très probable et imminent tapering. Les investisseurs sont dans l’expectative angoissée des conclusions de la prochaine réunion du comité monétaire de la réserve fédérale américaine, et l’impact sur les marchés s’en ressent automatiquement. Si la bourse milanaise a réussi à maintenir un certain équilibre, le reste des marchés européens majeurs ont encaissé, vendredi dernier, des pertes plus ou moins importantes ; Londres et Madrid ont chuté de 0,1%, Francfort et Paris ont enregistré un repli de l’ordre de 0,2%, Amsterdam et Zurich de l’ordre de 0,3%, Bruxelles a chuté de 0,4% et Lisbonne de 0,5%. De l’autre côté de l’Atlantique, les marchés New Yorkais marquent une baisse moins importante ; le Dow Jones perd 0,1% et le Nasdaq se hisse de l’ordre de 0,1%. A l’annonce de ces nouveaux chiffres, Fabrice Cousté, directeur général de CMC Markets France, admet « un retour des incertitudes sur les dettes souveraines périphériques européennes », et explique cet état de morosité généralisée par une logique simple, déclarant que « après onze mois d’un rally quasi ininterrompu, les marchés sont entrés dans une phase de consolidation ».
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