Les marchés fêtent pleinement l’accord de Genève
La première réaction fut, très naturellement, la jubilation générale. Suite à l’accord convenu, samedi dernier, entre Téhran et les premières puissances mondiales (Etats-Unis, Chine, Russie, Grande-Bretagne, France et Allemagne), l’ensemble de la communauté internationale (à quelques rares exceptions près) exprimait son soulagement et son espoir de voir la tension entre l’Iran et le reste du globe disparaître. Représentant officiel de son pays durant les négociations de Genève, Mohammed Javad Zarif, ministre des affaires étrangères iranien, twittait sa propre joie : « Nous sommes parvenus à un accord ». Une annonce plus officielle et cérémonieuse s’en était suivie, donnée par la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, à l’ONU, en des termes assez similaires : « Nous sommes parvenus à un accord sur un plan d’action ». Selon ce plan d’action, l’Iran cesserait « d’enrichir l’uranium au-dessus de 5 %, d’installer de nouvelles centrifugeuses, et neutralise ses stocks d’uranium enrichi à 20 % ». Le pays s’engagerait également à interrompre immédiatement et définitivement le projet de réacteur à eau lourde d’Arak. Côté marché d’investissement, les opérateurs ont fêté la signature de cet accord à leur propre manière ; avec une vague de placements record qui a eu pour effet automatique de hisser la plupart des marchés et bourses internationales vers des plus-hauts mensuels et trimestriels.
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