Les USA dans le collimateur angoissé des marchés financiers
Les Etats-Unis entament leur troisième semaine de shutdown, sur fond d’une angoisse mondiale qui se transforme rapidement en un état de panique généralisé. Et à juste titre. Aucun accord n’a encore été convenu entre les deux partis majeurs du pays, et, pour être plus précis, entre le très démocrate président américain et son très républicain opposant, le ‘speaker’ de la Chambre des représentants. Face au lancement provocateur du dispositif « Obamacare », en plein shutdown, John Boehner a fermement déclaré « pas de capitulation ». Une forme d’entêtement qu’il reproche pourtant à son vis-à-vis, Barack Obama : « La position du président selon laquelle il refuse de parler sans capitulation préalable est intenable », s’est-il indigné, à l’occasion d’un bref discours au Capitole, la semaine dernière. Il a également ajouté que « de nombreux présidents (incluant le président actuel lui-même) avaient négocié, dans le passé, à l’occasion d’un relèvement du plafond de la dette ». En attendant, ce sont les marchés financiers mondiaux qui encaissent le plus le contre-coup de cette crise américaine. Rappelons aussi que, durant l’été 2011, une crise similaire –bien que d’une gravité moindre-, avait couté aux Etats-Unis une dégradation en bonne et due forme de la note de leur dette souveraine par Standard and Poor’s. Pour information, le FMI (Fonds Monétaire International) a souligné, mardi dernier, que les mauvaises performances de l’économie US, cette année, ont tiré les prévisions de l’organisation, pour le PIB américain 2014, vers le bas.
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