Yellen à la tête de la FED : un allié de taille pour Obama
C’est une décision qui est assez évidente (puisque l’autre candidat au poste, Lawrence Summers, avait déjà abandonné la course), et demeure, bien sûr, assujettie à la bénédiction du Sénat, mais la nomination de Janet Yellen à la tête de la FED est définitivement une forme de prix de consolation, pour Barack Obama. En pleine guerre froide interne contre le parti républicain, le président américain vient de nommer la vice présidente de la réserve fédérale américaine à la tête de l’institution. Démocrate pure et dure, Janet Yellen sera certainement un allié de taille pour l’administration Obama tout au long de ce deuxième mandat de présidence qui s’annonce déjà très mouvementé. Déterminée à « renforcer la reprise », Yellen est, selon les dires mêmes du président américain, « exceptionnellement qualifiée pour ce poste », même si le chef d’état affirme avoir pris en compte « de nombreux facteurs », incluant essentiellement l’importance d’« une politique monétaire saine pour maîtriser l’inflation, et aussi créer des emplois ». Rappelons, en effet, que l’actuelle vice présidente de la réserve fédérale américaine est une fervente supportrice d’une politique monétaire ultra accommodante sur le long terme. En tout cas, Janet Yellen devient ainsi, officieusement (en attendant l’officialisation incontournable du Sénat), la première femme à s’installer à la tête de l’institution financière la plus puissante aux Etats-Unis et l’une des plus puissantes au monde.
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