Le conflit US rend les pays étrangers « nerveux »
Et le président américain n’a pas manqué d’insister sur la gravité d’une telle situation, lors de son discours, mardi soir(8/10). A mi-chemin entre le début de l’infâme shutdown (il y a une semaine) et la toute aussi terrifiante échéance du 17 octobre (dans une semaine), le gouvernement américain, dans son ensemble -incluant Obama, son cabinet, le parlement et le congrès-, se retrouve dos au mur. Pourtant, rien n’indique qu’une solution permanente ou temporaire soit en vue. Justement, en parlant de solutions temporaires ; le chef d’état en a bien proposé une, lors de sa conférence de presse prolongée, espérant certainement établir une trêve qui s’avère indispensable, étant donné les circonstances. Il a ainsi appelé les élus républicains à écarter la menace « qui pèse sur les Américains et les entreprises, et le travail », rappelant que ce blocage rendait les pays étrangers (alliés, créanciers, et autres) particulièrement « nerveux ». Le président américain a donc proposé de voter un budget et un relèvement du plafond de la dette nationale, ce qui constituerait une solution à court terme qui ouvrirait la porte à un nouveau round –moins tendu- de négociations. En vain ; à quelques jours de la date fatidique d’un défaut de paiement US historique et inédit, et dans la surprise internationale générale, le parti républicain campe sur ses positions et laisse planer le doute sur l’avenir économique et géopolitique de la première puissance mondiale.
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