L’or en baisse, hanté par le spectre FED
Le métal jaune peine à quitter l’ornière de cinq semaines qui plombe ses prix. à quelques heures à peine de la conférence de presse que tiendra le président de la réserve fédérale américaine, la tension est à son comble et les marchés d’investissement encaissent stoïquement la coup. Plusieurs analystes ont exprimé, depuis le début de la semaine, leurs craintes quant à une éventuelle réduction des injections monétaires fournies par l’institution. Selon les prévisions de ces observateurs, la réserve fédérale américaine procèderait, dès la fin de cette année, à une baisse de ses perfusions mensuelles injectées dans l’économie nationale, les limitant de l’ordre de 10 à 35 milliards de dollars américains. D’après leur analyse, la réduction de ces acquisitions d’obligations n’empêcherait toutefois pas l’institution de maintenir ses rachats d’hypothèques au niveau actuel qui s’élève à 40 milliards de dollars. Pourtant, les perspectives étaient assez optimistes pour le marché aurifère, depuis que Lawrence Summers, ancien ministre du trésor américain, avait retiré sa candidature au poste de chef de la FED. Rappelons en effet que Summers était, selon les économistes, « partisan d’une fermeture des vannes bien plus rapide que Janet Yellen, sa principale rivale ». En abandonnant la course à la succession de Ben Bernanke, Summers avait donc laissé la voie libre à sa concurrente, boostant l’ensemble des courses internationales, dans la foulée. Inutile de préciser que le discours de Bernanke sera au centre de toutes les attentions. Une affaire à suivre…
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