L’or frémit, en attendant la prise de cap BCE
A l’ouverture de la séance d’hier, jeudi 5 septembre, le métal jaune semblait subir le contre-coup d’une conjoncture mondiale apaisée. Entre conflit américain-syrien mis en attente, et un compte rendu BCE très attendu, le mot d’ordre du moment est sans aucun doute “attentisme“. Pourtant, depuis le milieu de la semaine, les inquiétudes relatives à une offensive américaine contre les forces de Bashar Al Assad sont de retour. Certes, l’administration Obama attend toujours la rentrée parlementaire (9 septembre), dans l’espoir d’obtenir un accord officiel pour mener l’offensive. Mais John Boehner, porte-parole du groupe des parlementaires républicains, s’est déjà exprimé sur la question, déclarant « approuver l’idée des frappes aériennes proposées par le président Obama ». Rappelons que ces mêmes angoisses géopolitiques avaient hissé le métal jaune vers un sommet de plus de 1 433 dollars l’once, la semaine dernière, soit sa meilleure performance en trois mois et demi. D’un autre côté, un rapport officiel révélait cette semaine que l’activité des usines américaines avait enregistré, durant le mois écoulé (août) son plus fort rebond depuis le mois d’avril 2011, ravivant ainsi les spéculations relatives à une fermeture des robinets monétaires de la FED. Force est de constater que la situation actuelle –très partagée- place le métal jaune dans une position tout aussi mitigée.
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