L’or en hausse…envers et malgré tout !
En dépit d’une conjoncture mondiale générale (économique, géopolitique…) assez défavorable, le métal jaune réussit cette semaine à maintenir le cap de la hausse, et se hisse déjà au dessus de la barre des 1 400 dollars, franchissant à nouveau ce palier capital. Dans le volet économique, j’appelle d’abord le spécialiste des montagnes russes. Le billet vert a récemment repris des forces, profitant d’une amélioration relative du baromètre de confiance des consommateurs américain, mais aussi du frémissement haussier du PIB national. Dans la même famille, j’appelle également la surprise de la semaine (celle de l’année, en fait) ; les derniers rapports chiffrés de la zone euro révèlent une nette reprise des économies italienne et espagnole, retrouvant « un chemin ascendant pour la première fois depuis 2011 ». Cette nouvelle traduit surtout, pour la plupart des observateurs, le début potentiel d’une reprise économique mondiale. Dans le volet géopolitique, le conflit américain-syrien (qui avait redoré le blason terni de la valeur refuge), est ajourné jusqu’à la semaine prochaine. Le président américain, Barack Obama, a en effet déclaré vouloir obtenir d’abord l’approbation de son parlement pour mener une offensive que son administration semble pourtant soutenir de tout son poids. Et dans le volet des mauvaises surprises, on ne manquera pas de citer les derniers chiffres en provenance de la deuxième puissance économique mondiale. Un rapport officiel annonçait en effet la veille que l’activité du secteur secondaire chinois « avait connu en août son premier frémissement de l’année ». Bref, tout porte à croire que l’or devrait traverser un passage à vide. Pourtant, le métal jaune vient de franchir à nouveau le palier des 1 400 dollars l’once, confirmant, encore une fois, sa position de valeur refuge. En tout temps, et toutes circonstances.
Retour