L’or entre l’hésitation FED et la reprise chinoise
Si le spectre de la fermeture des robinets monétaires massifs de la FED se trouve aujourd’hui éloigné, il n’est pas pour autant complètement annihilé. Et c’est un spectre maintenu en constante suspension par l’attitude même de certains haut-placés (de l’institution) qui ne cessent de souffler le chaud et le froid, alternant les déclarations confondantes. Les marchés financiers redoutent essentiellement l’annonce d’un calendrier clair et définitif de réduction des injections massives de liquidité fournies mensuellement par la réserve fédérale américaine. Rappelons que c’est ce même spectre menaçant et son délai imminent qui avait été à l’origine de la plus récente chute du prix du métal jaune (vers la mi-juin 2013). Du coup, le marché aurifère a subi le contrecoup de cet état d’hésitation au sein de la première institution financière américaine. Mais cet effet négatif aura été largement modéré et contrecarré par une vague de résultats encourageants en provenance de la deuxième économie mondiale. A la fin de la semaine dernière, la Chine a en effet annoncé que ses différents secteurs d’économie (commerce extérieur, production industrielle, inflation…) avaient enregistré une note de reprise générale qui justifie le soulagement immédiat causé par ces nouvelles. L’équipe d’experts du courtier Sharps Pixley avait d’ailleurs noté que « la croissance des importations chinoises, plus forte qu’attendu, montre que la demande intérieure chinoise se rétablit, ce qui est de bon augure pour la demande d’or ».
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