Des craintes US ravivées par des résultats décevants
Après l’état de grâce qui a marqué les marchés américains, durant près de deux semaines, suite à la désormais fameuse déclaration FED, l’heure est à nouveau aux inquiétudes. L’économie US n’affiche pas la forme resplendissante qui avait apparemment justifié la décision de la réserve fédérale de couper les injections monétaires sensées la soutenir et la booster. Les investisseurs sont à nouveau nerveux et les marchés s’en ressentent. Les résultats chiffrés, publiés la semaine dernière et relatifs à plusieurs secteurs économiques américains, révélaient une précarité fidèle à la sempiternelle stagnation qui caractérise l’économie du pays depuis la crise 2008. Un rapport officiel révélait, tout d’abord, que la croissance avait été révisée à la baisse, suivie par un deuxième rapport, publié par le département d’état au commerce américain, annonçait que leur produit intérieur brut avait « gonflé de 1,8% annualisés entre début janvier et fin mars, après révision vers le bas des 2,4% avancés auparavant ». Rappelons, ici, que les la plupart des observateurs prévoyaient de le voir demeurer « identique à sa première évaluation ». La semaine dernière avait enfin apporté des nouvelles du volet « chômage indemnisé » dont le taux gravitait autour des 2,3%, et demeurait donc le même par rapport à la semaine précédente. Bref ; des résultats globalement assez décevants et apportant, en tout cas, peu (voire pas) d’amélioration à la situation générale. Ces déceptions ont eu le don de calmer les craintes des investisseurs relatives à une réduction des rachats d’actifs de la part de la banque centrale avant la fin de l’année 2013.
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