Reprise économique : Une notion relative
Il s’agit, là, d’une certitude confirmée même par les observateurs les plus optimistes. Du coup, et en dépit de la phase de forte baisse que traverse le marché aurifère, la réputation du métal jaune reste, elle, intacte, soutenue par des faits intrigants qui remettent en doute les allégations répétitives du gouvernement US selon lesquelles l’économie serait en pleine reprise. Premier constat ; depuis le début de la crise économique mondiale (deuxième semestre 2008), « le bilan de la Réserve fédérale a triplé, celui de la BCE a été multiplié par 2,6 ». On parle, ici, du bilan des injections de liquidités que ces institutions ont jugé nécessaires afin de maintenir leurs économies respectives à flot. Deuxième constat ; cette production monumentale de liquidités insuffle de l’argent facile dans l’ensemble des marchés financiers, provoquant une série d’investissements dans des actifs dont la rentabilité est soit très relative, soit très douteuse, créant ainsi ce qu’on appelle « l’effet bulle ». Parallèlement, l’économie concernée n’est, elle, jamais réellement relancée. Donc, dernier constat souligné par les experts ; la supposée relance annoncée et glorifiée des Etats-Unis est peu solide, celle du bloc européen tend plutôt vers la récession, la reprise chinoise est –au mieux- en phase de ralentissement, et le Japon lutte continuellement afin de retarder l’explosion de son déficit commercial.
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