Evolution de l’or – L’or physique évite la crise
On évoque fréquemment, depuis quelques semaines, la prétendue « fin de la flambée aurifère ». Certains détracteurs insistent, en effet, sur la possibilité que la récente vague de baisse qui a traversé le marché de l’or soit permanente et définitive. Pourtant, rares sont les professionnels et intervenants qui soutiennent cette hypothèse. Pour la plupart des experts, ce repli constaté demeure essentiellement conjoncturel. Ils soulignent, en effet, que cette baisse temporaire est clairement et directement liée à « de gros investisseurs institutionnels, qui ont diminué la part de leur portefeuille investi dans ce qu’on appelle l’or papier ». Rappelons, ici, que l’or papier représente l’ensemble des produits financiers reproduisant, d’une manière non concrète, les cours de l’or (dont, notamment, les trackers). Toujours est-il que ce constat n’altère donc en rien (et surtout pas dans le sens de la baisse) les fondamentaux particulièrement solides de la relique barbare. Car –y a-t-il besoin de le souligner- trois facteurs majeurs demeurent inchangés, servant de véritables piliers pour le marché aurifère (physique) ; les banques centrales (qui sont encore fermement des acheteuses nettes), les politiques monétaires accommodantes de ces mêmes institutions qui refusent toujours de changer cette stratégie, et la demande en or physique qui ne semble jamais subir les effets baissiers des rebondissements et stagnations des bourses mondiales.
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