Evolution de l’or : Une demande asiatique à toute épreuve
C’est à croire que la demande mondiale en or physique n’admet même pas le concept de « crise ». En dépit des différentes vagues de creux ayant traversé, depuis le début de l’année 2013, les marchés d’investissement et marchés des métaux précieux (dont, notamment, le marché aurifère), la demande physique en or maintient solidement sa constance et son niveau particulièrement élevé. Et pour cause ; que les prix soient en hausse ou en baisse, les vrais « gourmands » d’or y voient toujours une bonne raison d’acheter. Et force est de constater que, dans la catégorie des gourmands, l’Asie (Inde et Chine, en particulier, dont les importations représentent près de la moitié de la demande mondiale) maintient, à ce jour, une indéniable dominance. Lorsque les prix sont en hausse, les investisseurs indiens et chinois voient, dans l’acquisition de l’or, un moyen de faire étalage d’une certaine aisance sociale. Lorsque les prix baissent, ils y voient l’occasion d’accumuler une richesse qui reste, pour eux, unique et irremplaçable. Directeur de la société Godot & Fils, Jonathan Fhal l’explique concrètement à travers sa propre expérience : « Nos clients qui ont vendu ces dernières semaines étaient investis depuis seulement deux ou trois ans et avaient acheté au plus haut. Ceux qui achètent sur le long terme ont renforcé leur position, et j’ai même vu arriver beaucoup de nouveaux clients ».
Retour