4 ans après la crise…«son héritage reste»
Lors de la conférence annuelle sur les structures bancaires et les systèmes de compensation financière (organisée, le 10 mai, par la Réserve Fédérale de Chicago), Ben Bernanke affichait ses inquiétudes quant à la santé « fragile » du système bancaire américain, certes, mais international aussi. Le président de la FED soulignait alors que « même si le système bancaire occulte est moins important aujourd’hui qu’il ne l’était avant la crise (…) les régulateurs et le secteur privé doivent résorber les poches de fragilité restantes ». Il ajoute également que, en dépit des quelques signes de reprise, récemment affichés par l’économie Us en général, son institution demeurait, et à juste titre, « très attentive aux risques croissants de bulles financières ». Bref ; le système bancaire est une bombe à retardement et les risques indéniables qu’il fait courir à l’ensemble des investisseurs (particuliers et professionnels) sont de plus en plus importants et graves. D’ailleurs, les observateurs et analystes (y compris Ben Bernanke) sont unanimes, sur ce sujet au moins ; quatre années après l’infâme vague prolongée de crise financière et économique qui a ravagé l’ensemble de la planète, « son héritage reste ». Quand on pense aux répercussions que pourrait avoir le retour d’une telle vague, dans la conjoncture économique mondiale actuelle hautement précaire, on en a froid dans le dos.
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