L’économie mondiale en phase de confusion
Et commençons par la première puissance mondiale ; les Etats-Unis. Les récentes déceptions de ses résultats chiffrés (que ce soit en chômage, emploi, ou encore industrie) ont largement refroidi l’euphorie américaine, suite à l’annonce de la FED. La réserve fédérale américaine aurait, en effet, l’intention de diminuer ses injections de liquidités dans l’économie nationale. Une décision des plus controversées, dans la mesure où la plupart des professionnels estiment que ce changement est beaucoup trop prématuré, étant donné la conjoncture instable. En tout cas, dans la série des rapports (globalement décevants), les yeux se tournent désormais vers le décompte mensuel des salariés américains. Ce décompte offrira une nouvelle évaluation concrète de la solidité économique ambiante, et décidera donc, de la pertinence de la récente décision de la FED. La Banque du Japon et sa politique d’achats massifs d’actions font, quant à eux, l’unanimité. C’est également une décision qui profite à l’évolution du métal jaune, qui est traditionnellement perçu comme un bouclier contre les crises inflationnistes, une valeur refuge, et un accumulateur de valeur sûre. Et n’oublions pas non plus la Banque Centrale Européenne dont les mouvements demeurent également sur le devant de la scène, et particulièrement la conférence de presse de son président Mario Draghi qui aura bientôt lieu.
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