Des politiques mondiales au service du métal jaune
Du Japon au Burkina Faso, tout semble s’apprêter à mener une campagne de soutien -direct ou indirect- de l’or. Au Burkina Faso, Lamoussa Salif Kaboré, ministre en charge de l’Énergie, vient de modifier le code minier du pays, dans le but de le rendre « plus attractif pour les investisseurs étrangers ». Le ministre a d’ailleurs rappelé que le pays bénéficiait largement de l’exploitation du métal jaune, puisque les revenus tirés de l’or s’élevaient, au terme de l’année 2012, à un total de 187 milliards de F CFA. Sans compter la masse considérable d’emplois fournis et la création de plusieurs entreprises autour des mines nationales d’or. Mr Kaboré a donc confirmé qu’un nouveau code minier était en construction, incluant, entre autres stipulations, la création d’un fonds de développement local pour « tenir compte des intérêts directs des populations riveraines des différents sites ». Au Japon, Haruhiko Kuroda, récemment élu à la tête de la Banque du Japon (20 mars 2013), a déjà lancé une nouvelle politique monétaire particulièrement accommodante. La Banque du Japon a en effet créé la surprise, la semaine dernière, en annonçant un remaniement de sa politique monétaire, dont le principal but sera désormais « l’augmentation de la masse monétaire et le taux d’intérêt au jour le jour, ce qui la conduira entre autres à acheter massivement des emprunts d’Etat ». Bref ; de quoi booster considérablement le marché des métaux précieux, et plus particulièrement, celui de l’or.
Retour