L’Algérie remonte dans le classement mondial de détention d’or
Un récent incendie chez Eskom, l’opérateur électrique sud-africain, a plongé une grande partie du secteur minier du pays dans l’obscurité, privant la zone de courant. Les mines West Wits d’AngloGold et celle de Sibyane (dont l’exploitation est assurée par Driefontein), ont été touchées par cet incident, soit environ 20% de la production nationale. La gravité de l’évènement demeure très relative dans la mesure où la position même de l’Afrique du Sud sur le marché aurifère s’est considérablement amoindrie, durant les 40 dernières années. Selon la Standard Bank, « une telle nouvelle n’a plus maintenant, qu’un effet marginal sur les cours. C’est la Chine qui est depuis devenue le premier producteur mondial de métal jaune ». Autres nouvelles de classement, mais toujours dans le contexte du marché aurifère ; l’Algérie vient de se hisser à la 24ème place mondiale dans le classement des pays détenant les plus importantes réserves d’or. La nouvelle a été annoncée dans le cadre de la dernière publication du Conseil mondial de l’or (CMO). La Banque d’Algérie possède aujourd’hui des réserves d’or physique s’élevant à 173,6 tonnes, soit l’équivalent de 4,7% des réserves mondiales. Cette masse de métal jaune lui permet donc d’occuper désormais la 24ème place au Top 100 mondial, en la matière, et la 3ème place, dans le classement des pays arabes (juste après l’Arabie Saoudite et le Liban).
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