Europe, Chine et USA servent de tremplins à l’or
Durant quelques semaines, la question avait fait le tour des marchés d’investissement, remplissant d’angoisse les intervenants particulièrement attachés à la valeur du métal jaune ; la banque centrale américaine allait-elle maintenir sa politique d’alimentation des flux de liquidités destinés à stimuler l’économie nationale ? Une politique qui s’était révélée particulièrement avantageuse pour l’évolution du cours du métal jaune, traditionnellement perçu comme un accumulateur de valeur sûre, et un bouclier infaillible contre l’inflation. Si la question s’est initialement imposée c’est surtout en raison de l’état de grâce que semblait connaitre le billet vert et, par extension, l’ensemble de l’économie américaine. Les espoirs étaient vifs de voir s’accélérer la reprise apparente de l’économie US. Un optimisme qui avait boosté la popularité des parts d’entreprises du monde entier ; à Wall Street, l’indice Dow Jones (regroupant les 30 plus grosses cotations industrielles) avait même réussi à battre son record de 2007. Mais le spectre de la séquestration budgétaire américaine a vite fait de refroidir ces ardeurs. Sans compter la menace de la crise d’endettement qui semble planer constamment sur l’ensemble de la zone euro ; Italie, Espagne, Grèce, et même la France ! Rappelons enfin que la relique barbare pourrait également très vite être amenée à jouer à nouveau son rôle attitré de valeur refuge face à l’inflation qui vient de remonter en Chine.
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