L’or profite des incertitudes pour stabiliser
Janet Yellen, vice-gouverneur de la Réserve Fédérale Américaine, annonçait, an début du mois de mars, que « la politique de stimulation monétaire agressive (de l’institution) était nécessaire étant donné que l’économie tournait encore nettement au-dessous de son régime optimal ». En d’autres termes, l’économie américaine est encore loin d’être remise de ses crises successives, et cette longue période de convalescence va certainement se prolonger pour une durée impossible à déterminer, à court ou moyen terme. Force est donc d’admettre que l’indice dollar n’a pas trop le moral et que le maintien du statu quo ne fait rien pour redorer son blason. Du coup, c’est l’or qui en profitera surement pour remonter la pente et reprendre quelques couleurs. En attendant, l’heure est à la stabilisation. Pourtant, les observateurs et intervenants du marché aurifères sont divisés, entre prévisions de hausse sur le long terme, et certitudes de rebond sur le court terme. Certains anticipent une amélioration de la situation économique internationale, notamment aux Etats-Unis et au sein des pays émergents. Ils soulignent donc que le meilleur choix, à court terme, est de miser sur les investissements plus risqués, tels que les actions. D’autres, prévoient plutôt une « aggravation de la crise des dettes publiques, en Europe et aux Etats-Unis », et continuent logiquement à privilégier largement les investissements en or, traditionnellement connus pour prémunir en cas de crise, peu importe sa nature.
Retour