Stagnation de l’or dans un climat d’expectatives
Au bout de deux journées d’une réunion particulièrement guettée par l’ensemble des marchés d’investissement, la Réserve Fédérale américaine a finalement annoncé son intention de maintenir sa politique monétaire 2012, qu’elle consolidera par une foule d’assouplissements supplémentaires. Il va sans dire que cette annonce a engendré des mouvements considérables au sein du marché aurifère, la corrélation entre billet vert (et, plus généralement, les principales devises) et relique barbare étant aussi directe que solide. Rappelons, par exemple, que la vague haussière du métal jaune, enregistrée depuis le troisième trimestre 2012, s’appuie partiellement sur la masse d’injections de capitaux effectuées par les principales banques centrales internationales, et plus particulièrement celles des Etats-Unis et de la zone euro. Les marchés d’investissement sont en attente également de l’issue de la « problématique » fiscale américaine. Les négociations des deux principaux partis au pouvoir américain (administration démocrates, et parlementaires républicains) ne semblent pas donner de signes de résolution imminente. Ces négociations ont pour principal objectif d’éviter le spectre du mur fiscal qui continue de menacer l’économie des Etats-Unis. Les réductions d’impôts étant sur le point d’arriver à leur terme, et les coupes budgétaires étant à deux semaines de prendre effet (début janvier 2013), c’est toute la relance économique du pays qui est remise en question. Du coup, le marché aurifère a relativement subi les conséquences de ce climat figé, bien que cette stagnation (selon la plupart des intervenants) ne soit que passagère. Le moral du marché demeure en effet haut, boosté donc par l’annonce des nouveaux accommodements de la part de la FED, soutenant ainsi son rôle titre de bouclier contre l’inflation.
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