La période de fin d’année est traditionnellement celle des prévisions de l’année à venir et de bilans sur celle passée. Un des premiers à « se coller » à cet exercice toujours périlleux n’est autre que Goldman Sachs Group Inc. Pour ses analystes, l’année 2019 pourrait se résumer à ce slogan : « Plus de fondamentaux, moins de drame ». Si certaines lignes semblent établies, un joker peut à tout moment bouleverser la donne : le président Donald Trump, toujours assidu aux déclarations sulfureuses sur Twitter.
Les dernières négociations se sont accompagnées de quelques progrès, ce même si l’arrestation d’un cadre de Huawei au Canada à la demande des États-Unis a jeté un nouveau froid.
En 2018, des matières premières telles que l’or, le cuivre, le pétrole brut, le gaz naturel et le maïs, qui sont suivis par le Bloomberg Commodity Index, affichent une baisse de 8,3 % sur les 12 derniers mois, la plus forte depuis 2015.
Il n’empêche que la demande internationale est forte et devrait s’accroitre en 2019. Hui Shan, un des stratèges de Goldman Sachs, considère que les nouvelles négatives ont en effet été annoncées et qu’une embellie devrait suivre.
En 2018, cinq métaux ont chuté en moyenne de 13 % : voir le cours de l’or. Les causes sont les tensions commerciales ainsi que les hausses de la FED et un dollar vigoureux face à une économie chinoise qui a semblé s’essouffler. C’est cette dernière qui pourrait relancer la machine des métaux industriels.
Des mesures sont en effet attendues pour le début de l’année, sans doute après la période du Nouvel An chinois. Dans cet intervalle les prix devraient au moins se maintenir en raison de la faiblesse actuelle des stocks de cuivre et de zinc.
Les prix du soja ont sensiblement baissé aux États-Unis suite au conflit commercial avec la Chine. La situation semble progressivement revenir à la normale avec la reprise des importations.
Côté café et sucre, la faiblesse de la devise brésilienne, principal producteur, a stimulé les exportations, mais sans pour autant augmenter les marges bénéficiaires.
Dans ce paysage assez morose, l’or fait une fois de plus exception avec un redressement significatif amorcé courant novembre. L’annonce par la FED d’un calendrier d’augmentations des taux d’intérêt plus réduites qu’en 2018 pourrait ainsi affaiblir le dollar, ce dont l’or devrait profiter en parallèle de l’euro et d’autres devises.
Une autre composante d’une éventuelle baisse du dollar est une baisse de la croissance américaine, une hypothèse avancée par de nombreux analystes. L’or bénéficierait dès lors d’une demande en hausse des actifs « défensifs ». S’ajoute que d’après un article publié en novembre par Goldman Sachs, la banque centrale pourrait augmenter sa réserve d’or actuelle, ce qui constituerait un soutien supplémentaire.
Si l’on en croit Robin Bhar, responsable de la recherche sur les métaux à la Société Générale, l’once d’or devrait atteindre les 1 350 dollars au cours du premier semestre.
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