Depuis des siècles, l’or physique est reconnu comme une référence incontestable sur les marchés financiers. Cette universalité concerne bien d’autres domaines parmi lesquels le sport et le cinéma. Pour le premier, la médaille d’or reste la récompense suprême. En ce qui concerne le 7ème art, l’or est historiquement mis en scène en étant associé à des acteurs et actrices de premier plan.
Vue l’ancienneté de l’utilisation de l’or sous ses diverses formes, il aurait été logique que le métal jaune constitue de longue date la plus haute récompense pour un champion sportif.
Il n’en est rien, la seule couronne d’olivier récompensant le vainqueur de ce qui était alors nommé Olympiades. Lors de premiers Jeux olympiques modernes en 1896, le vainqueur reçoit une médaille d’argent ainsi qu’un diplôme. C’est finalement aux Jeux olympiques de 1904 qu’apparaît la première médaille d’or pour le gagnant, l’argent pour le deuxième et le bronze pour le troisième. À noter que ces médailles ont été rétrospectivement attribuées aux champions des jeux s’étant déroulés en 1896 et 1900.
Bien que le nom de « Médaille d’or » soit resté, ces médailles ne sont plus en or massif depuis 2012. Depuis cette date elles sont en vermeil, c’est-à-dire en argent recouvert d’or. C’est en 1960 que les médailles sont passées au cou des athlètes grâce à une chaîne puis un ruban coloré.
Les JO ne sont pas la seule manifestation où le gagnant est récompensé par une médaille d’or. Un exemple est le célèbre « Ballon d’or » attribué au meilleur joueur de Football de l’année. Comme pour les Jeux olympiques, la récompense n’est pas réellement en or, mais en laiton recouvert d’une couche de métal jaune. Sa valeur en or est toutefois estimée à 13 000 € et sans aucun doute bien plus du fait de la symbolique de cette récompense.
Peu importe finalement que ces récompenses ne soient pas en or massif. Ce qui est par contre certain, ce n’est pas demain la veille qu’une compétition sportive sera récompensée par un Bitcoin ou un autre actif virtuel.
Apparu à la fin du 19ème siècle, le cinéma a rapidement mis l’or en vedette. Parmi les premiers films célèbres, La Ruée vers l’or avec Charlie Chaplin a été projetée en 1925. En 1961, c’est le film « Tout l’or du monde » de René Clair avec Bourvil qui rencontre un grand succès. En 1964, c’est « L’homme aux colts d’or » qui met en scène Henry Fonda et Anthony Queen.
Après la période des Westerns spaghettis où l’or joue souvent un rôle essentiel arrive le temps des James Bond et autres films du même genre. Goldfinger en 1964, l’homme au pistolet d’or en 1974 avec Roger Moore et GodenEye en 1995 exploite une fois de plus la notoriété de l’or.
En supplément d’être présent dans de nombreux titres de films, l’or physique est régulièrement un des piliers de leurs scénarios. Les lingots sont ainsi le fond de nombreux longs-métrages, parfois tirés de faits réels.
En ce qui concerne les disciplines sportives, c’est la symbolique associée avec l’or qui justifie cette récompense. Pour ce qui est du cinéma, les metteurs en scène exploitent également cet aspect tout en intégrant une des spécificités de l’or qu’est la facilité de négociation.
C’est en effet cette fois un élément bien réel qui est utilisé, l’or étant mondialement reconnu comme une garantie de valeur. Qu’il s’agisse de pièces, de lingotins ou de lingots, cette facilité d’échange n’a jamais été contestée et reste de nos jours une valeur aussi sûre qu’intemporelle.
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