De manière récurrente, la hausse du déficit américain fait la Une des médias associée à la tout aussi périodique menace de « shutdown ». Bien moins mises en avant, d’autres dettes mettent en danger l’économie américaine. Celles-ci concernent les particuliers dont de nombreux étudiants obligés de rembourser toute leur vie, et parfois même après leur décès.
Comme dans de nombreux pays, le niveau d’études conditionne largement les emplois qui seront ultérieurement accessibles. Pour mettre un maximum de chances de leur côté, de nombreux étudiants américains empruntent à des taux souvent très élevés afin de financer tant leurs études que leur vie quotidienne.
D’après une étude de la Student Loans Owned and Securitzed, la dette étudiante a exponentiellement augmenté pour passer de 500 milliards de dollars à 1 500 milliards en 2018. À l’image du déficit public US, la courbe de cette dette n’a aucune chance d’être inversée, cette bulle risquant d’exploser à tout moment.
Un aspect désastreux de cette dette est que plus de 700 000 retraités continuent de rembourser les emprunts contractés lorsqu’ils étaient étudiants.
Visiblement, les banques américaines n’ont pas retenu la leçon des subprimes dans le secteur de l’immobilier.
Comme la plupart des propriétaires d’automobile dans le monde, c’est le crédit qui facilite cet achat. Sans toujours vérifier les garanties apportées par les emprunteurs, les banques prêtent à tour de bras pour des achats d’automobiles.
Ces prêts à risque sont ensuite titrisés pour être proposés aux investisseurs sous la couverture de produits financiers. Le cumul de ces prêts atteindrait aujourd’hui la somme de 1 100 milliards de dollars. Là également, seul l’éclatement de cette bulle financière peut y mettre fin avec les risques que l’on connait pour l’économie américaine et indirectement mondiale.
Dans une telle société qui vit à crédit, il est logique que les cartes bancaires fassent partie du paysage. L’endettement des Américains au travers de ces moyens de paiement atteint à présent plus de 1 000 milliards alors qu’elle n’était que de 240 milliards en 1990. Ces crédits à la consommation plus ou moins déguisés coûtent évidemment très cher aux particuliers. Pour leur part, les banques exploitent ce juteux filon sans toujours en évaluer les risques.
Il s’agit cette fois d’une étude menée par le bureau de crédit Experian. D’après l’analyse, 73 % des Américains qui décèdent sont endettés en moyenne de 62 000 $, y compris les crédits hypothécaires. Ces derniers exclus, la dette « post mortem » représente tout de même près de 13 000 $.
Pour limiter les conséquences sur les héritiers, nombreux sont les Américains qui souscrivent l’équivalent en France d’une assurance décès. Il ne s’agit en aucun cas d’un placement comme l’assurance-vie associée à un rendement, mais d’un capital garanti versé au moment du décès. Sans surprise, cette assurance n’a rien de gratuit avec des primes variant suivant l’âge du souscripteur.
Sans atteindre ces sommets, les Français ne sont pas épargnés par ces problèmes de dettes. Une différence majeure est qu’il est beaucoup plus facile qu’aux États-Unis de détenir de l’or physique que ce soit sous forme de pièces, de lingotins ou de lingots. Grâce à cet investissement progressif et sans risque, il devient dès lors plus aisé de préserver son patrimoine sans pour autant s’endetter à outrance.
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