À compter de 2015, la BCE lance son programme de Quantitative Easing (QE) visant à acheter les obligations émises par les États européens. Sont également concernés les emprunts souscrits par les banques et les entreprises. L’offre étant dès lors sensiblement supérieure à la demande, les taux d’intérêt baissent pour atteindre 0 % : de l’argent gratuit.
Du début de 2015 à fin 2016, le montant des rachats est de 80 milliards d’euros par mois. Début 2017, la BCE baisse son aide à 30 milliards d’euros. D’octobre à décembre 2018, le QE portera sur « seulement » 15 milliards d’euros par mois. Au total, 2 400 milliards d’euros de liquidités auront ainsi été injectés dans l’économie européenne.
En juin 2017, la BCE a publié une étude portant sur l’efficacité du dispositif. D’après ce rapport, le QE s’est accompagné d’un gain de PIB de 0,18 pont sur l’année 2015, mais cet effet s’est progressivement dissipé à partir de 2016.
En supplément d’une efficacité très relative, de nombreux experts soulignent les effets négatifs du QE :
À noter que sur la période allant de janvier 2015 à mi-juillet 2018, l’investissement dans l’or physique est resté rentable avec un gain de 6,73 %.
Si les entreprises risquent d’être amenées à réduire leurs investissements, les particuliers ne manqueront pas d’être touchés. Une hausse des taux d’intérêt en matière de crédit à la consommation ainsi que sur les prêts immobiliers, un secteur particulièrement sensible pour l’économie française. Un autre danger concerne les banques se seraient livrées à des montages financiers spéculatifs.
La banque Centrale européenne est parfaitement consciente de ces risques, mais parie sur une croissance moyenne de 2,2 % sur la zone euro lors des prochaines années. Nombreux sont toutefois les économistes qui trouvent bien trop optimiste les prévisions de la BCE en envisageant un taux inférieur à 2 % sur les années de 2018 à 2020.
Une autre interrogation porte sur la manière adoptée par les banques pour répercuter la hausse des taux d’intérêt auprès de leurs clients. Les établissements financiers vont devoir choisir entre objectifs commerciaux et réalité, ce qui n’est pas sans rappeler les origines des crises financières de 2008 et 2010.
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