L’or en rempart de l’assaut de l’Etat contre l’épargne
Comment inciter durablement les Français à moins épargner ? Jusqu’à présent, les seules solutions envisagées par les gouvernements successifs visent à réduire la rentabilité des produits d’épargne traditionnels comme les livrets et l’assurance-vie. Avec un risque grandissant de retour de l’inflation associé à une croissance en hausse, nombreux sont les épargnants qui recherchent actuellement la meilleure voie pour simplement préserver leurs économies.
La très convoitée épargne des ménages français
Avec un taux d’épargne passée de 15,6 % en 2011 à 14,6 % de leurs revenus en 2017 (source Statista 2018), il apparait clairement que les Français se montrent toujours aussi frileux à vider leur bas de laine au profit de l’investissement dans les entreprises. Il s’agit d’ailleurs d’une exception française, le taux d’épargne des particuliers n’étant par exemple que de 8,2 % en Espagne et de 6,1 % en Grande-Bretagne (Odoxa – septembre 2017). Cette même enquête révèle que si leurs revenus augmentaient, 61 % des Français transfèreraient ce gain sur leur épargne. Estimé à 4 765 milliards d’euros (rapport 2017 de l’Observatoire de l’Épargne Réglementée – Banque de France), ce véritable trésor n’est pas sans attirer la convoitise du ministère des Finances. Voir notre article qui dévoile un “Secret de polichinelle”, où investir dans l’or serait bien plus rentable qu’un livret A.
Les piètres résultats des mesures incitatives
Freiner le rendement de l’épargne et inciter les Français à privilégier l’investissement dans les TPE figurent parmi les idées lancées ces dernières années par les divers gouvernements. Les résultats se sont révélés assez décevants, ce en raison du faible rendement, parfois même négatif, des fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) et autres fonds d’investissement de proximité (FIP). Une autre origine de l’échec relatif des mesures incitant les épargnants à investir dans les entreprises est le secteur bancaire. Derrière un soutien de façade, les banques ont majoritairement préféré disposer pour leurs propres activités des plus de 400 milliards d’euros amassés sur les comptes courants (Banque de France).
L’union bancaire : une incitation au divertissement des placements
La loi Sapin II, entrée en application en janvier 2016, intègre une disposition nommée « Union Bancaire », transposition d’une directive européenne. Cette mesure permet aux banques de se tourner en troisième recours, après les actionnaires puis les créanciers, vers les déposants en cas de faillite des établissements bancaires. Cet « appel au secours » des banques en difficultés ne concerne toutefois que les dépôts bancaires supérieurs à 100 000 euros et dans la limite de 10 à 15 %. Même si le risque semble pour l’instant limité, il devient encore plus utile de diversifier ses placements. Une première solution passe par une « découpe » de ses économies en les répartissant sur plusieurs banques de manière à ne pas atteindre les 100 000 €. Une autre piste est d’en profiter pour diversifier ses placements an choisissant parmi ceux présentant le meilleur rapport rendement/risque.
L’immobilier comme investissement direct, l’or en refuge
Malgré leurs efforts, les marchés boursiers peinent toujours à séduire les particuliers, surtout ceux veillant à la préservation de leur patrimoine sur le long terme. Une valeur sûre reste l’immobilier, qu’il s’agisse d’investissement direct ou de parts de SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) qui offrent un rendement moyen de 5 %. Si les taux d’intérêt actuels sont intéressants en vue d’un investissement direct dans l’immobilier, cet investissement généralement rentable a pour défaut son manque de souplesse en cas de besoin. C’est là que diversifier son portefeuille prend toute son importance. Avec de l’immobilier, un livret rémunéré et de l’or, l’épargnant peut ainsi préserver son patrimoine tout en pouvant faire face aux situations les plus inattendues. Si vous désirez contribuer au développement des TPE, faites-le directement au travers de l’achat de parts sociales. Comme vous pouvez le constater, les opportunités de placements rentables sont encore nombreuses, malgré un étau qui se resserre de plus en plus. Voir également notre article sur la comparaison entre l’achat d’or et l’immobilier. Trouver un comptoir proche de chez vous.
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