Au sein du Comptoir National de l’Or, nous avons voulu aborder d’une manière un peu plus ludique les principales thématiques et actualités à suivre en 2018 ayant un impact sur le Cours de l’or et la situation économique française et internationale. Si le scénario pourra paraître incertain, les problématiques soulevées dans cet épisode 01 sont ancrées dans la réalité de 2017 et vous verrez qu’un certain nombre d’anticipations faites par le Comptoir National de l’Or se sont déjà confirmées en ce début d’année 2018. (*Nous informons notre aimable clientèle ainsi que l’ensemble des utilisateurs de notre site que le texte ci-dessous relève à 100% de la fiction et qu’il est l’oeuvre d’auteurs expert agrées par le Comptoir National de l’Or mais qu’en aucun cas, les éléments cités dans cet article ne peuvent être considérés comme étant réels.) En ce début d’année, la formation de la coalition gouvernementale en Allemagne avance, mais avec un coût politique important pour la chancelière. Un compromis avec le SPD est trouvé, qui prévoit qu’Angela Merkel laisse sa place à la mi-mandat.
Les autorités reprennent en main les crypto-monnaies
Fin janvier, le gouvernement français annonce l’abandon du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes. Dans la foulée, le ministre de l’économie Bruno le Maire présente une série de mesure européennes plus sévères pour les crypto-monnaies, visant à limiter la spéculation. Après avoir lancé de nombreux appels à la prudence et la régulation, la banque centrale européenne soutient l’initiative et y voit un moyen de rassoir son autorité sur l’émission et le contrôle de la monnaie. Les crypto-monnaies dévissent. Les produits dérivés sur le bitcoin sont régulièrement suspendus et on commence à parler de fonds d’investissements en possible difficulté. Les partisans de l’or en profitent pour vanter son côté tangible, actif réel par rapport à ces monnaies virtuelles. En février, une délégation Nord-Coréenne participe aux jeux olympiques d’hiver de Séoul, premier signe d’une détente sur la péninsule. Après avoir tweeté qu’il avait un plus gros bouton nucléaire que Kim, Trump affirme sur le réseau social qu’il a une plus grosse délégation. Fin février, les sociétés minières publient des résultats 2017 plutôt en ligne avec les attentes. C’est du côté des perspectives qu’est la déception : beaucoup d’analystes pointent une dégradation de la qualité des dépôts et un sous-investissement qui fait peser des risques sur les volumes d’extraction futurs. L’or en profite modestement.
Des crises politiques et géopolitiques
Les marchés se crispent début mars, non pas suite à la réélection de Vladimir Poutine au premier tour de la présidentielle, mais au lendemain des résultats des élections législatives italiennes du 4 mars. Comme les sondages le laissaient apparaitre, la coalition de droite menée par Silvio Berlusconi arrive en tête, suivie de près par le mouvement 5 étoiles et le bloc de gauche, plus en retrait. En l’absence de majorité absolue, la formation d’une coalition gouvernementale semble impossible. Les taux d’intérêt sur la dette italienne augmentent, et le système bancaire de la péninsule, toujours fragile malgré les récents sauvetages , est sous pression. Les investisseurs cherchent la sécurité dans les obligations américaines, allemandes, et l’or. Le 8 mars, lors de la conférence de presse suivant son comité de politique monétaire, la banque centrale européenne se dit prête à intervenir en cas de besoin pour éviter une propagation de ces tensions à d’autre pays de la zone Euro. Préoccupé par la force de l’euro qui pèse sur l’économie, et par la situation internationale, elle annonce renoncer à une date de fin explicite de son programme de rachat d’actifs. En Avril, Aux Etats-Unis, l’enquête du procureur spécial Robert Mueller sur les soupçons de collusion entre l’équipe de campagne de Trump et la Russie progresse. Suite à la coopération de plusieurs témoins, dont Michael Flynn, l’ancien conseiller à la sécurité nationale, le procureur inculpe le fils du président, Donald Junior. Les remous de l’affaire plongent la maison blanche dans la tourmente, conduit bon nombre de républicains à prendre leurs distances avec la présidence, et les rumeurs d’impeachment circulent. Le dollar continue à baiser et l’or en profite. Le 15 juillet, l’Argentine bat l’Espagne 1-0 en finale de la coupe du monde de football. La France, éliminée en demi-finale, se console de l’avoir été par l’équipe championne du monde. Durant l’été, les tensions au moyen orient reprennent un cours inquiétant. De nouveaux tirs de missiles de rebelles yéménites en direction de Riyad ravivent les tensions régionales chiites-sunnites. L’Iran, accusée par ses voisins de soutenir les rebelles, est sous la double pression de Trump, qui voit dans le dossier un moyen de faire oublier ses déboires intérieurs, et du prince héritier d’Arabie Saoudite, qui bouscule les codes et veut affirmer son autorité régionale. En allié improbable, Israël durcit encore le ton et menace l’Iran de frappes aériennes. Devant la crainte d’une déstabilisation de la région, les cours du pétrole progressent rapidement.
Inflation, réserves et dettes souveraines
Malgré les errements de l’administration américaine, le plan de baisse d’impôts de Trump adopté fin 2017 dope une économie américaine qui était déjà au plein emploi. Les anticipations d’inflations commencent à augmenter en septembre, soutenue par des cours de matières premières en hausse, une augmentation des salaires, et un dollar faible. Malgré les hausses de taux directeurs de la Fed en mars, les taux longs restent stables, et logiquement les taux d’intérêts réels baissent. Le cours de l’or progresse. En aout, la banque centrale chinoise publie des statistiques qui montrent une augmentation de ses avoirs en or de plus de 15%. Les analystes y voient un signe supplémentaire de la volonté chinoise de diversifier ses réserves. Le métal jaune offrant une certaine protection contre une baisse du billet vert, la décision a surement été encouragée par la baisse du dollar. Les analystes font aussi un lien avec les transactions mystérieuses, de plusieurs milliards de dollar, exécutées en quelques minutes sur les futures du Comex et qui se produisent régulièrement depuis 2017. A la rentrée, les négociations sur le volet commercial du Brexit sont toujours au point mort. Les désaccords sont nombreux, et les dissensions entre pays européens apparaissent, tandis qu’au Royaume-Uni, l’insatisfaction grandit et le ralentissement économique tant redouté se poursuit. Le marché de l’immobilier londonien accentue le retrait entamé en 2017. Dans la foulée, S&P et Fitch, les deux agences de notations qui avaient placé la dette anglaise sous surveillance négative en Juin 2017, abaissent leur rating d’un cran. En Novembre, les turpitudes de l’administration américaine ne suffisent pas à faire basculer les élections de mi-mandat en faveur des démocrates. Le sénat reste républicain, conformément aux anticipations de 2017. La tâche était ardue : sur les 33 sièges à renouveler, les démocrates ne doivent pas en perdre un des 25 qu’ils détenaient déjà, et en gagner un des 8 que les républicains contrôlaient. En cette fin d’année 2018 hautement incertaine, les marchés actions affichent malgré tout des performances correctes. Les devises ont montré une grande volatilité, et dans ce contexte qui lui est favorable, le métal jaune clôture l’année à 1584 dollars l’once… (source: www.gold.fr)