Le cours de l’once boosté par la situation politique
L’or : valeur refuge face à la situation politique
Les experts financiers sont unanimes ; le climat géopolitique actuel profite à la progression du cours de l’once d’or. Les investisseurs ne se sentant pas très en confiance à cause de l’augmentation du facteur risque, ils préfèrent se tourner vers le métal jaune. Cette valeur refuge est à même de leur garantir une stabilité et une sécurité dont ils ne pourront pas jouir en achetant des actions ou des obligations. Selon les analystes, ces tensions sont bien parties pour durer puisque le président américain, non content d’avoir bombardé la Syrie, se tourne désormais vers la Corée du Nord en lui lançant des avertissements. De plus, les troubles qui existent entre les Etats-Unis et la Russie à propos de la Syrie tout comme les risques provoqués par les élections présidentielles françaises ne font que booster le cours de l’once. Ainsi, l’or avait enregistré, cette semaine, une progression de 0,3 % pour atteindre le niveau des 1278,10 dollars l’once. En sa qualité d’assurance face à la montée des risques, le métal précieux est en train de retrouver son plus haut niveau depuis plus de cinq mois, à savoir, depuis l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche. Depuis la mi décembre, l’or a réussi à réaliser une progression de 13 % et continue à évoluer à peu près au même rythme depuis le début de l’année 2017. Rappelons que sa performance annuelle relative à l’exercice 2016 est estimée à plus de 8,5 %. En ce qui concerne le climat politique, la Syrie reste au centre des préoccupations. La crainte de ripostes et les menaces quant à un renouvellement des frappes ne font qu’accroître la crainte des investisseurs. De plus, suite aux menaces lancées par Donald Trump à l’encontre de la Corée du Nord et au déploiement illégal de la marine américaine au large des côtes coréennes, Pyongyang se dit prêt à riposter, avec ou sans l’aide du gouvernement chinois. Par ailleurs, les frappes américaines à l’encontre de la Syrie ont créé une tension entre Washington et Moscou, considéré comme l’allié stratégique du régime de Bashar Al Assad. D’ailleurs, la rencontre entre Rex Tillerson, le secrétaire d’Etat américain et Vladimir Poutine a failli ne pas avoir lieu. C’est dans une ambiance aussi tendue que glaciale que la Russie et les Etats-Unis ont décidé de dépasser leur mésentente afin de mener conjointement une lutte contre le terrorisme.
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