Or physique Vs. Or virtuel
Deux sortes d’or existent : l’or virtuel que l’on vend plusieurs fois par contrat papier aux investisseurs, et l’or physique, bien réel qui est stocké et mis à l’abri dans des coffres sécurisés régulièrement audités. L’existence de l’or virtuel ne peut reposer que sur une promesse, ce qui est à l’opposé des principes fondamentaux de l’or physique. Le problème serait que ce principe de réalité soit remis en question pour l’or qui serait stocké dans les coffres des banques centrales.
Comment peut-on s‘assurer alors de l’existence physique de ces réserves d’or ?
La première solution, serait tout simplement de l’auditer. Les ETF (Exchange Traded Fund) représentent des outils financiers qui se basent sur l’achat et la vente d’actifs dans le futur. Ils permettent de ce fait, d’investir dans l’or dit « papier ». Si ces outils semblent efficients de prime abord, ils ne permettent pas d’apprécier la contrepartie physique qui est quasi inexistante dans les promesses de vente. D’un autre côté, ce sont les Etats-Unis qui possèdent les plus grandes réserves mondiales d’or avec 8133,5 tonnes stockées à Fort Knox. L’Allemagne ne possèderait que 3381 tonnes, l’Italie 2451,8 tonnes et la France 2435,6 tonnes d’or. Les analystes sont unanimes, la seule manière de s’assurer que l’or est bien présent physiquement c’est de le constater de visu, de l’auditer. Plus les contrôles sont fréquents plus les clients sont rassurés quant à l’existence réelle du métal jaune. L‘audit devrait être effectué par un auditeur indépendant en plus des commissaires aux comptes de l’organisme et des douanes. Ce triple contrôle permettra de constater que les biens sont réels et stockés en toute sécurité dans des coffres accessibles. Une solution qui permettrait en outre d’accélérer la vitesse des transactions des produits et de les mettre à l’abri du risque bancaire. Aussi, elle permet de bénéficier d’une fiscalité plus flexible.
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