Les analystes confiants quant à la progression de l’or
Le cours de l’once d’or ayant clôturé l’année 2016 avec un gain supérieur à 8 %, entame l’exercice 2017 avec une variation positive de 2,5 %.
Une tendance haussière soutenue, constatée également lors de la séance de jeudi où le métal jaune avait fini la séance à 1.182,30 dollars, soit une progression de 1,4 % sur le contrat à terme de février. Janvier est aussi un mois favorable à l’acquisition du métal jaune en raison du nouvel an chinois. A cette occasion, un bon nombre de chinois et d’indiens offrent de l’or en guise de cadeau. L’an dernier, le cours de l’or avait suivi une courbe en dents de scie, variant de 30 % de janvier à août. Il a aussi connu un repli important essentiellement dû aux attentes des acheteurs quant à une relance économique postérieure à l’élection de Donald Trump.
Les analystes prévoient une très bonne année pour l’once d’or.
Ce n’est qu’en fin d’année que les investisseurs ont retrouvé confiance et ont réinvesti dans les valeurs-refuge telle que l’or. Au-delà du mois de janvier, les analystes prévoient une très bonne année pour l’once d’or dont le cours pourrait atteindre d’ici la fin de l’année, 1,291 dollars l’once, soit une variation positive de plus de 10 % par rapport au cours actuel. Une tendance qui devrait être maintenue grâce aux craintes qu’inspire la situation de l’économie mondiale. Plusieurs événements sont attendus tels que les élections en France et en Allemagne, les risques liés à la politique de Donald Trump, les risques géopolitiques liés à la Russie et la situation au Moyen-Orient. Toutes ces incertitudes pourraient amener les acheteurs à investir dans l’or. Ce pronostic devrait être suivi de très près afin d’anticiper une éventuelle volatilité du cours de l’once. Outre les risques politiques, le métal jaune est aussi tributaire de l’évolution du dollar et des taux d’intérêt. Ainsi, un dollar fort est généralement synonyme d’une once d’or faible. Plus la devise est chère, plus la demande de métal jaune est réduite puisqu’il devient onéreux pour les acheteurs. Afin d’éviter que les investisseurs fuient cette valeur-refuge, il faudrait plus de pragmatisme dans le comportement des acheteurs et moins d’espérance quant à la santé de la situation géopolitique mondiale.
Retour