L’Or peut-il jouer un rôle dans l’avenir des ‘nanotubes’ ?
L’or joue déjà un rôle clé dans le secteur de la technologie, et notamment dans les volets de l’électronique et les semi-conducteurs (avec des alliages à base de métal jaune). Avec un volume allant de 200 à 300 tonnes de métal jaune, exploités annuellement dans ce secteur seul, l’or représente déjà (sous sa forme brute et/ou recyclée) l’un des principaux piliers de ce vaste domaine. Particulièrement résistant à la corrosion et élément fortement conducteur (que ce soit sur le plan électrique ou thermique), assez facile d’utilisation, aisément apte à créer des alliages et très flexible à la soudure, le métal jaune constitue ainsi un élément inestimable pour la fabrication de contacts, connecteurs, films pour les composants électroniques ou encore les encres. Mais c’est surtout au niveau de la miniaturisation que la forme des nanoparticules aurifères (de 5 à 10 nm), joue un rôle facilitateur très apprécié par les scientifiques. Leurs conclusions citent notamment les ‘nanotubes’ métalliques, destinés à devenir les connecteurs de l’avenir. Les recherches scientifiques ambitionnent essentiellement de permettre la fabrication de ces nanotubes, avec des conditions optimales de conductivité, et à une échelle qui ne dépasserait idéalement pas celle de la micro lithographie. Dans ce contexte, « l’assemblage de nanoparticules d’or est aussi une voie industrielle possible sur le long terme ». Pour référence, Sony, géant mondial de la technologie moderne, utilise déjà ce procédé.
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