Marchés pétroliers : Vent d’optimisme après l’Opep
Aux Etats-Unis, le baril se négociait dans une fourchette allant de 52 à 55 dollars (entre Brent et WTI), à la fin de cette semaine. A ce niveau, le Brent, en tout cas, demeure assez loin de son plus récent record mensuel, enregistré le 12 décembre (à 58 dollars), même si ses gains annuels restent suffisamment solides (à + 50%). Dans l’ensemble, les observateurs estiment que les opérateurs sont aujourd’hui dans une dynamique d’optimisme, en choisissant de croire les promesses issues de la dernière réunion de l’Opep. Les membres du cartel pétrolier avaient en effet signé un accord selon lequel ils s’engagent à rétablir, dès le mois de janvier 2017, leurs quotas, pour l’heure suspendus, « à 32,5 millions de barils/jour, (…) ce qui supposerait une nette réduction par rapport à la production effective actuelle, qui après n’avoir fait que monter cette année, doit pour l’heure dépasser les 34 millions d’unités ». Cet optimisme s’appuie également sur l’implication, dans cet accord, de pays tels que la Russie qui promet une réduction de ses extractions cumulées d’environ 600.000 barils/jour supplémentaires. Les Etats-Unis, également considéré comme un important producteur de brut, ne manquerait pas de profiter du relèvement des prix du marché. Pour l’instant, la production américaine engendre (grâce, notamment, au secteur du pétrole non-conventionnel), près de 8,7 millions de barils/jour, soit pas moins de 300.000 barils/jour de plus, depuis début juillet. Elles restent toutefois à bonne distance de leur record de juin 2015 (9,6 millions de barils/jour).
Retour