Le métal jaune est-il toujours une valeur refuge ?
Le métal jaune a acquis, au fil de l’Histoire de l’humanité, la réputation de pouvoir prémunir son détenteur des répercussions de toutes sortes de crises ; guerres, révolutions, famines… C’est en effet durant ces périodes que l’or offre ses meilleurs rendements.
Mais cela est-il toujours valable, aujourd’hui ? Et existe-t-il vraiment des inconvénients à la détention de la valeur refuge aurifère ?
On peut lister deux principaux reproches généralement faits à la valeur refuge de l’or. Tout d’abord, la brièveté de la crise provoquant la montée de la valeur refuge signifie automatiquement que la durée durant laquelle le métal jaune enregistre une hausse est, à son tour, assez brève. Par ailleurs, et tout au long de l’Histoire, ces périodes de crises ont été relativement espacées, ce qui impliquait que les détenteurs de l’or devaient attendre une longue période avant d’exploiter tout le potentiel de leur possessions aurifères. D’où, d’ailleurs, le deuxième reproche ; le coût d’opportunité. Durant, les longues durées non marquées par une quelconque crise, l’or ne générait pas suffisamment de rendement, face à d’autres actifs à forts cash-flow.
Faut-il pour autant détrôner l’or de sa position en tête des valeurs refuge ?
Pas vraiment. Bien que le monde moderne ne soit plus exposé à des situations de guerres globales ou de famines, les crises des temps modernes apportent tout autant de raisons géopolitiques, économiques et financières d’angoisses. Du coup, l’or profite plus fréquemment de son statut de valeur refuge.
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