D’après les estimations chiffrées du document, seuls 15 % des téléphones portables commercialisés en France finissent en recyclage ou réparation, au terme de leur usage. Un pourcentage dérisoire et surtout un « gâchis », étant donné la mine d’or (littéralement) incluse dans ces appareils.
Selon les deux sénateurs, plus de 24 millions d’unités (dont 84% sont des smartphones) sont mis en vente annuellement, depuis 4 ans. Plus de 100 millions d’exemplaires, de ce volume total, devenus aujourd’hui obsolètes et non-utilisés, gisent à présent dans les tiroirs oubliés des français. Le rapport recommande donc, en conclusion, de collecter l’ensemble de ces unités, dans le but principal de récupérer le métal jaune qui y est contenu.
La sénatrice Marie-Christine Blandin (qui est également rapporteuse de la mission d’information) rappelle d’ailleurs qu’il y a « 200 grammes d’or dans une tonne de cartes électroniques, quand on en trouve moins de 5 grammes dans une tonne de minerai », incitant ainsi « les Français, les fabricants et les opérateurs à valoriser leurs anciens mobiles ».
Sur les très limités 15% collectés chaque année, une part est recyclée par les Ateliers du Bocage dans les Deux-Sèvres, et le reste est confié à la société belge Umicore. Ces deux entreprises se chargent d’extraire les métaux précieux contenus dans ces appareils. Il faut savoir que les batteries de ces téléphones contiennent du cobalt et du lithium, que les écrans contiennent de l’indium, et que même l’antenne contient du cuivre. Mais c’est surtout la carte mère d’un smartphone qui est visée par les opérations de recyclage, puisqu’elle contient toutes sortes de métaux précieux ; argent, cuivre, étain, platine, palladium, tantale, tungstène, mais, essentiellement, de l’or.
Pour référence, une tonne de cartes mères contiendrait (outre les 200 grammes d’or par appareil), d’après le rapport, un total de 5 kilos d’argent et 250 kilos de cuivre, entre autres richesses. Blandin a également exprimé sa déception de voir cette mine d’or partir hors de l’Hexagone, soulignant que « les opérateurs se vantent d’être en lien avec la filière d’économie sociale et solidaire, mais dans les faits, nous avons constaté que l’un ne le fait plus, un autre a un partenaire qui a fait faillite et un troisième n’en confie que 1 % sur les 200 000 appareils qu’il récupère chaque année ».
D’après la sénatrices, ces smartphones sont généralement catalogués avec les appareils défectueux, destinés à la destruction, avant de les vendre à des négociants. Ces professionnels vont, dans la plupart des cas, les exporter vers des pays tels que la Roumanie ou les Philippines.
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