Depuis, les opérateurs appréhendent en permanence l’application d’un deuxième relèvement des taux de l’institution. Les doutes planaient initialement autour de la réunion du mois de septembre du FOMC (le 22 septembre), mais cette possibilité a récemment été écartée.
Dans tous les cas, cette perspective constitue, depuis le début de l’année, l’un des principaux facteurs baissiers pour le marché aurifère.
Ce sont surtout les récents propos de différents responsables de la FED (présidents des antennes de Boston et de New-York, ainsi que le vice-président de la FED lui-même) qui ont été à l’origine de ce retour en force des spéculations.
Les trois responsables ont en effet tenu des propos particulièrement ‘faucon’, évoquant la possibilité de deux tours de vis monétaires, d’ici la fin de l’année (en septembre, puis en décembre). Un tel scénario aurait pour effet direct de booster considérablement la valeur du dollar, ce qui ne serait potentiellement pas favorable à la hausse du métal jaune.
Pourtant, et bien que cette perspective demeure très peu probable, bon nombre d’analystes experts et économistes estiment que le marché de l’or n’en serait que très relativement affecté. C’est notamment le cas de Matt Johnson, directeur de la distribution européenne chez Source (fournisseur leader de fonds indiciels cotés – ETF). Johnson estime en effet que « la hausse des taux prévue aux États-Unis aura un impact minimal sur l’or… ».
Par ailleurs, l’expert considère surtout que les investisseurs aurifères ne peuvent que bénéficier de l’évolution du métal jaune, peu importe sa direction. Selon lui, même si le prix de l’once venait à briser le seuil plancher des 1 300 dollars, cela constituerait surtout une importante « opportunité d’achat, avec un potentiel haussier encore non-délimité ». Johnson estime qu’à ce niveau, « l’or pourrait bondir ou effectuer une remontée plus progressive, jusqu’à ce que les rendements des marchés actions atteignent 1 % et que les obligations ne rapportent plus rien (…) ».
Selon les prévisions de Source, les perspectives d’évolution de l’once se placent dans une fourchette allant de 664 à 1 532 dollars. Le plancher de la fourchette découlerait d’un « scénario de normalisation économique, partant du principe que les rendements obligataires réels américains se réalignent » (taux de croissance à long terme et inflation tous deux maintenus à 2%).
Le plafond de la fourchette correspondrait plutôt à un scénario de récession américaine accélérée, avec une inflation à 1% et une ruée des investisseurs vers les valeurs sûres (refuge). Matt Johnson rappelle néanmoins que « si le dollar devait perdre 10 %, le métal jaune pourrait même atteindre 1 835 dollars, suggérant une nouvelle hausse de 35% ».
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