Difficile de ne pas lier le rallye haussier enregistré par l’or, depuis le début de l’année 2016, avec la conjoncture politique et économique internationale marquée par l’incertitude.
Bon nombre d’économistes estiment même qu’on se trouve actuellement dans la phase finale de ce processus de crise majeure, la prochaine étape étant marquée par un mouvement de panique généralisée sur les marchés financiers et des gouvernements et des banques centrales qui tentent de sauver les meubles à travers des mesures de plus en plus inefficaces. Les experts listent d’ailleurs les principaux signes de cette crise, tels que l’effondrement des devises (résultant en l’annihilation du capital), le contrôle de capitaux (l’argent est alors bloqué dans la banque/le pays), les renflouements internes ou bail-in (la banque s’approprie l’argent des clients/investisseurs afin de sauver les murs), ou encore « les investissements forcés (les investisseurs sont obligés d’acheter des bons du Trésor avec leurs avoirs bancaires ou de retraite), les risques liés à la garde (les actions et obligations sont entièrement hypothéquées par la banque), les faillites bancaires (tous les investissements disparaissent, pour cause d’insolvabilité de la banque) ».
Dans ce contexte mondial hautement instable, les observateurs s’accordent à classer l’or en tête de liste des ‘assurances-avenir‘ les moins coûteuses et risquées. Il est toutefois nécessaire d’en détenir sous sa forme physique, ce qui garantit à l’investisseur de demeurer en dehors du système bancaire et boursier précaire.
Certains conseillent également de conserver son or hors de son pays de résidence, spécifiant qu’il est primordial « d’avoir un accès direct à votre actif de préservation de richesse, qui ne devrait pas être détenu par une contrepartie ».
Dans quelques années, lorsque les richesses mondiales s’effondreront comme un château de cartes, les métaux précieux –et plus particulièrement l’or- assureront la survie matérielle et économique de leurs détenteurs. Il suffit d’ailleurs d’observer le comportement récent de certains des gestionnaires les plus fortunés de la planète boursière, à l’instar de Stan Druckenmiller qui a affirmé, il y a quelques semaines, que l’or « représente la monnaie tenant la plus grande place dans son portefeuille ».
De son côté, George Soros a également conseillé d’augmenter ses positions en métal jaune et mines aurifères, dès le premier trimestre de l’année en cours. Les spéculations actuelles sur l’or placent le prix de l’once, d’ici la fin de l’année 2017, au-delà du palier des 2 000 dollars.
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