Une fois n’est pas coutume, l’expertise l’a emporté ; non seulement la BCE a maintenu ses taux inchangés, mais l’institution a également tenu un discours vague qui traduit clairement son incertitude et son hésitation. C’est donc un bilan globalement décevant que nous offre ce meeting hautement anticipé.
La banque centrale européenne a en effet décidé de maintenir le taux d’intérêt des opérations principales de refinancement à 0% et les taux de la facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt demeurent également à -respectivement– 0,25% et -0,40%. L’institution a expliqué, dans le cadre d’un communiqué officiel, qu’elle prévoit toujours de garder ses taux d’intérêt directeurs à leurs niveaux respectifs présent, voire les baisser davantage « sur une période prolongée ».
Côté mesures non conventionnelles de politique monétaire, la décision demeure la même ; les quelque 80 milliards d’euros de rachats mensuels d’actifs seront maintenus jusqu’au mois de mars 2017, au moins. Le communiqué précise que ces mesures ne seront modifiées que lorsque le conseil des gouverneurs aura constaté un « ajustement durable de l’évolution de l’inflation conforme à son objectif ». Pour une durée, donc, indéterminée.
En tout cas, la déception de ce non-événement économique aura réussi à tirer le métal jaune de la charnière qui le retenait, depuis le début de la semaine. Rappelons en effet que le métal jaune avait été pénalisé par la forte appréciation du dollar, depuis la publication d’une série de statistiques macroéconomiques américaines globalement favorable. Le prix de l’once était donc retombé autour des 1 315 dollars, avant de remonter, à la fin de la séance de ce jeudi, au-delà des 1 330 dollars, fortement boosté par la déception des marchés et le retour des incertitudes parmi les opérateurs, concernant l’avenir économique de la zone euro.
Par ailleurs, et côté marchés européens, l’issue de cette réunion de la BCE ne semble pas avoir d’influence significative sur l’évolution des places boursières qui continuent à résister à la pression baissière de la conjoncture régionale et mondiale. L’effet ‘Brexit‘ demeure effectif et le doute qu’il engendre se fait sentir tant au niveau de la reprise des pays émergeants qu’au niveau des prévisions de croissance. Les observateurs estiment toutefois qu’il est encore « trop tôt pour évaluer les conséquences de l’éloignement du Royaume Uni », même s’ils rappellent que « la situation des banques européennes est très favorable et le prochain stress test de fin juillet (sur 57 établissements systémiques) devrait en apporter la démonstration ».
Sur le plan macroéconomique, les publications se font rares, en cette fin de semaine. On notera cependant l’annonce des statistiques hebdomadaires de chômage américain (-1.000 à 253.000), mais également l’indice ‘Filly‘ de la Fed de Philadelphie au titre (du mois de juillet) qui retombe en zone rouge, de +4,7 à -2,9.
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