Or, les membres du comité ont voté (à 8 voix contre 1) pour le maintien du taux directeur à 0,5%. Seul un membre a estimé qu’une baisse du taux à 0,25% était nécessaire. Le volume du programme de rachats d’actifs demeurera également inchangé, à 375 milliards de livres (décision votée unanimement). Certes, le communiqué de l’institution indique bien que les membres du comité prévoient d’annoncer un assouplissement de la politique monétaire de la BoE, au terme de sa prochaine réunion, le 4 août prochain.
Néanmoins, l’impact de cette décision de statu quo est considérable, dans la mesure où les attentes, à ce niveau, étaient importantes. Michael Metcalfe, directeur de la stratégie global macro chez State Street Global Markets, rappelle en effet que « le marché estimait à plus de 70% la probabilité d’une baisse des taux d’intérêt », sans compter qu’il est « très surprenant que la Banque d’Angleterre aille à l’encontre des attentes du marché si peu de temps après le vote du Brexit ».
Il semblerait donc que l’institution ne soit pas prête, dans l’immédiat, à se montrer accommodante. Et les analystes demeurent partagés sur le sujet. En effet, d’un côté, certains estiment que faire tarder les mesures potentielles d’assouplissement donne lieu à un délai « inutile », puisqu’il engendrera automatiquement d’importantes craintes concernant « l’impact inflationniste de la livre sterling faible et des incertitudes quant au rythme du ralentissement de l’économie ».
Mais d’autres jugent cette stratégie de patience pertinente, y voyant un moyen, pour la Banque d’Angleterre, de prendre les bonnes décisions et de décider de la réaction économique la plus adéquate au ‘Brexit‘. C’est notamment le cas de Bill Street, directeur des investissements EMEA chez State Street Global Advisors, qui estime que « la baisse des taux d’intérêt devrait intervenir au plus tard le 4 août et pourrait s’accompagner d’autres mesures, comme la mise en place d’un nouveau cycle d’assouplissement quantitatif ».
En attendant, et de l’autre côté de l’Atlantique, la décision de la BoE semble avoir peu –voire pas- d’impact sur l’euphorie boursière du moment. Wall Street et ses compatriotes ont effectivement terminé la semaine sur une quatrième séance consécutive de records, pour la plupart des indices boursiers (notamment le S&P500 à +0,53% et le Dow Jones à +0,73%). Ce zénith boursier permet donc aux marchés d’accueillir la traditionnelle séance des ‘3 sorcières‘ dans les meilleures dispositions possibles et avec un appétit re-boosté. Cette ambiance euphorique continue toutefois à susciter la méfiance des économistes et experts, dans la mesure où on fait clairement abstraction des récents résultats asiatiques très décevants. Rappelons en effet que le gouvernement japonais a largement réduit ses objectifs (de croissance par 2 et d’inflation par 3), et que les exportations chinoises ont enregistré une chute considérable cette semaine.
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